Intégrateur ou éditeur : à qui confier l’automatisation de ses processus métiers ?

L’automatisation des processus métiers grâce à des workflows consiste à modéliser, à ordonnancer et à systématiser l’attribution d’un ensemble de tâches, en vue d’atteindre des objectifs métier précis. Cette automatisation contribue à l‘efficacité du processus dans son ensemble et à l’amélioration de la productivité des collaborateurs. Mais vers quel type de prestataire RPA (Robotic Process Automation) – BPM (Business Process Management) se tourner pour sécuriser la mise en place d’un projet aussi stratégique ? Est-ce plutôt du ressort d’un intégrateur ou d’un éditeur ? Faisons le point sur les atouts de chacun pour vous aider à prendre la bonne décision.

Ça y est, la décision est prise. La digitalisation de votre activité passera par une étape d’audit des processus ciblés, de conception des futurs processus et par l’automatisation de certaines actions répétitives à faible valeur ajoutée qui minent la motivation des équipes et génèrent des erreurs. Cependant, un tel projet doit être finement géré. La dématérialisation des processus d’une entreprise peut avoir des répercussions sur le système d’information, sur l’organisation du travail et sur la politique interne de gestion des compétences des collaborateurs.

La question du partenaire en charge du pilotage de votre projet RPA – BPM est donc stratégique. Votre choix reposera en grande partie sur (1) les ressources internes dont vous disposez, (2) la maturité numérique de votre entreprise et (3) le niveau d’accompagnement souhaité.

Opter pour un intégrateur : les services d’un maitre d’œuvre (MOE)

L’intégrateur dispose d’une vue d’ensemble du marché. Même si le regard neutre n’existe pas à 100%, l’intégrateur peut vous accompagner en amont dans la rédaction du cahier des charges et le processus de sélection de votre future solution logicielle RPA – BPM d’automatisation des processus.

Principal atout :

Son métier est de faire en sorte que la solution RPA – BPM s’intègre parfaitement au sein de votre organisation. Il bénéficie pour cela de ressources disponibles et dédiées, dont des consultants spécialisés sur votre secteur d’activité donné.

Point d’attention :

Une fois la solution d’automatisation des processus retenue, le fait de passer par un intermédiaire intégrateur peut rallonger les échanges fonctionnels et techniques entre vos équipes et celles de l’éditeur. Vous risquez de perdre en réactivité en cas d’aléa projet (délais non respectés, dysfonctionnements…), notamment au niveau des délais de réalisation des actions correctrices.

Confier l’intégration à un éditeur : les avantages du circuit court

L’éditeur logiciel a le plus souvent une culture agile de développeurs. Les équipes connaissent les caractéristiques de leur solution RPA – BPM d’automatisation des processus sur le bout des doigts et ils savent comment l’adapter aux spécificités de chaque environnement client. En revanche, la taille moyenne des éditeurs en France (des PME pour la plupart) ne leur permet pas de dédier une équipe à chaque projet, comme pourrait le faire un intégrateur par exemple.

Principal atout :

L’éditeur logiciel est l’expert absolu de sa solution RPA – BPM. Il est le plus à même de l’adapter aux besoins de ses clients. Passer par un éditeur, c’est bénéficier d’échanges en « circuit court » : vous gagnez en réactivité en traitant directement avec les personnes concernées.

Point d’attention :

Le coût de l’accompagnement d’un éditeur logiciel peut être plus cher sur le papier, même s’il s’explique par l’expertise technique des équipes mobilisées. Il faut être aussi vigilant sur la capacité de certains éditeurs à intégrer leur propre solution dans des environnements complexes hétérogènes. Cela demande une expertise macro des systèmes d’information, des infrastructures et des organisations que tous n’ont pas.

Comment se positionne KS2 ?

Le compromis entre l’intégrateur et l’éditeur existe-t-il ? Sans aucun doute : KS2 en est le parfait exemple. Portée par la société Kaliconseil, la solution d’automatisation des processus KS2 s’appuie sur une expertise à la fois technique et fonctionnelle, acquise au contact des clients. « Notre force est de traduire les problématiques métiers en fonctionnalités logicielles », résume Vincent Derec, cofondateur de l’éditeur KS2. « Nous accompagnons nos clients depuis la modélisation de leurs processus métiers jusqu’à l’intégration de notre solution, en passant par son adaptation aux usages clients ».